Atlas de la mobilité douce en Italie

Plan de mobilité de l'Italie

L’Italie vient de publier son “Atlas de la mobilité douce”, un nouveau guide du tourisme local. Idéal pour des vacances moins polluantes et moins stressantes, pour la promotion du slow tourisme et de la mobilité douce.

Le réseau ferroviaire italien et 29 associations de l’Alliance pour la Mobilité Douce (A.Mo.Do) ont fait un énorme travail de “big data”. Cette mise en commun d’une importante somme de données vise à permettre aux touristes et vacanciers de privilégier la mobilité douce.

L’objectif est de mettre en relation gares, pistes cyclables, chemins, sentiers et voies vertes, mais aussi d’interconnecter cela avec le patrimoine historique, artistique et naturaliste présent sur l’ensemble du territoire national italien.

La première édition de cet atlas, prochainement publié, contient la cartographie de :

Environ 18.000 km de voies vertes et pistes cyclables, existantes ou en projet (37 voies vertes, 3 itinéraires Eurovelo, 10 Routes Nationales Touristiques à Vélo, 20 itinéraires Bicitalia).
Pour donner vie à cet atlas, un énorme travail sur les horaires, la mise en place d’un géographie collaborative inédite et l’identification de “hubs intermodaux souples” ont été nécessaires.
Ces derniers permettent de changer facilement de moyen de locomotion (train + vélo par exemple).

Cet atlas présente ainsi tous les moyens de transport doux et les points d’intérêts en Italie (Illustration : A.DO.MO).

Alternative au tourisme de masse, cet atlas de la mobilité douce reflète ce vers quoi l’Italie souhaite tendre : la relance d’un tourisme local, lent et durable qui considère le transport ferroviaire et les gares comme des protagonistes majeurs de la redécouverte et de la valorisation d’une Italie riche de particularités territoriales, de paysages variés et d’une culture unique.

Une initiative qui va se poursuivre sur les trois années à venir pour compléter et enrichir l’atlas.

Voilà une idée particulièrement intéressante qui, espérons-le, essaimera dans le reste de l’Europe afin de permettre de voyager autrement et de découvrir des lieux jusqu’alors délaissés mais qui méritent le détour. Et permettre de désengorger certains lieux abîmés par une affluence trop importante de touristes.